Communiqué de Marisol TOURAINE, responsable du pôle social, santé, personnes âgées et handicap de l’équipe de François HOLLANDE et de Jean-Marie LE GUEN, en charge des questions de santé.
Alors que le cancer demeure la première cause de mortalité dans notre pays et qu’un Français sur 2 y sera confronté au cours de sa vie, François Hollande a rappelé ce matin son ferme engagement pour la mise en place rapide d’un troisième plan cancer. Il a précisé le contenu qu’il entendait donner à ce plan.
Des progrès importants ont été accomplis ces dernières années grâce au travail quotidien des professionnels, des chercheurs et des associations. Une implication ambitieuse des pouvoirs publics est nécessaire : un millier de nouveaux cas diagnostiqués chaque jour, le tabagisme en augmentation, les conditions de vie des personnes malades précarisées. Les Français attendent une impulsion nouvelle.
Le troisième plan cancer proposé par François Hollande s’articulera selon trois exigences :
- La prévention d’abord, doit être érigée au rang de priorité avec un soutien accru à la recherche et un combat sans relâche contre le tabagisme : cela implique une contribution financière importante des industriels du tabac, qui ont réalisé d’importants bénéfices.
- L’individualisation des traitements ensuite, doit se généraliser avec le développement d’une approche personnalisée des malades.
- L’appui aux malades enfin, suppose des actions résolues car ils rencontrent trop souvent des problèmes financiers et des difficultés d’accès aux crédits et aux assurances, alors qu’ils luttent déjà pour leur survie.
Engager une nouvelle étape dans la lutte contre le fléau du cancer est un devoir de santé publique, une exigence humaine, la réponse à une attente de solidarité.
Bonjour
que faites vous pour le dispositif longue carrière concernant des gens comme moi qui ont commencé à travailler a 15 ans?
merci de votre réponse
Joël
Bonjour,
Pourquoi n’entends t on que rarement parler F.HOLLANDE du manque de personnel chronique dans les hôpitaux publics dans lesquels les infirmières sont au bout du rouleau et au sein desquels les directeurs dirigent ces établissements comme des sociétés anonymes ? il n’y a pas que dans l’éducation nationale qu’il y a des besoins ! merci pour votre réponse car l’attente est grande et bon nombre de collègues infirmières sont encore indécises…
pierre
Bonjour,
Oui, la lutte contre le tabac (1er fléau social avec 70 000 décès annuels) doit être une priorité.
Commençons par faire respecter la règlementation : interdiction de vente aux mineurs, contrôles renforcés en entreprise et dans tous les lieux publics.
Bonjour,
La lutte contre le tabagisme est indispensable en matière de prévention contre ce cancer. Ce n’est peut être pas le seul ? Pour les cancers les plus fréquents (Sein et Côlon) qui bénéficient depuis les 2 premiers plans cancers de programmes de dépistage organisés sur chaque département : qu’envisagez vous comme évolution dans le 3ème plan cancer ? Merci d’avance pour les éléments de réponse que vous pourrez apporter.
La lutte contre le tabagisme devrait être prioritaire .il faut s’attaquer fermement au problème des terrasses qui sont devenues une zône fumeurs!!
Comment ? Multiplier les contrôles et verbaliser Foin des râleurs qui hurlent aux mesures liberticides !!!
Je viens de terminer la lecture de l’ouvrage très documenté du Docteur Martine PEREZ : «Interdire le tabac, l’urgence ! ». Comme elle, je ne parviens pas à comprendre que l’on puisse interdire, au nom du « principe de précaution » un certain nombre de produits responsables d’un nombre très limité de décès et que l’on continue à tolérer en France chaque année 70 000 décès dus au tabac (5 000 000 dans le monde). L’OMS, dont on ne peut contester le sérieux, prévoit même un milliard de décès pour le XXIème siècle si rien n’est fait pour enrayer ce fléau.
Avant d’interdire totalement le tabac, il serait souhaitable d’appliquer la réglementation actuelle : interdiction de vente aux mineurs (90 % des fumeurs commencent avant 18 ans, comment est-ce possible alors que ce produit leur est interdit ?), application du décret BERTRAND dans les lieux publics couverts et fermés (certaines terrasses sont concernées car elles ne peuvent plus être assimilées à des portions de rues) et surtout poursuite de l’action engagée lors du le plan CANCER entre 2002 et 2004. A cette époque, de fortes augmentations de prix avaient entraîné une diminution notable du nombre de fumeurs. Du reste, tous les spécialistes s’accordent pour affirmer que la mesure la plus efficace (surtout en direction des jeunes) consiste à relever périodiquement par le biais de la fiscalité le prix des cigarettes d’au moins 10 %.
Les ressources de l’Etat n’en seraient même pas affectées puisque l’élasticité demande-prix est comprise entre 0 et –0.5. Pour un coût global annuel estimé à 48 milliards d’euros, le tabac « rapporte » à l’Etat français 12 milliards par an. Certains font de ces recettes un argument pro-tabac. C’est oublier que le tabac détourne une partie des revenus des particuliers au détriment des autres secteurs de l’Economie, le plus souvent créateurs d’emploi. Le tabac en France crée principalement des emplois de buralistes (environ 700 renouvellements chaque année à rapprocher des 70 000 décès !)
Blablabla … Plan cancer 1, re-blablabla … Plan cancer 2, re-re-blablabla … Plan cancer 3 et jusqu’où comme ça pour nous leurrer toujours et encore, surtout en période électorale ?
Mon vécu : avoir perdu mon époux à cause d’une mauvaise prise en charge dans un hôpital de la région Centre (la votre madame Touraine) autorisé à « soigner » le cancer, plus exactement à laisser « bricoler des soins » sans disposer des compétences médicales nécessaires, celles qui sont pourtant requises a minima par une réglementation plus que pléthorique sur l’organisation des soins en cancérologie.
Le système de santé en France, c’est du samu qu’il relève aujourd’hui !!!
Ma question : Qu’allez-vous faire madame Touraine, maintenant que vous allez probablement avoir un majorité parlementaire à votre service ? Merci par avance pour votre réponse.