Retrouvez ci-dessous une interview de Marisol TOURAINE publiée dans Nice-Matin. La ministre des Affaires sociales et de la Santé a répondu aux questions de Christian Huault.
C’est l’un des ministres les plus importants du dispositif gouvernemental. Marisol Touraine viendra clore ce samedi midi les travaux du 6e Congrès de médecine générale de Nice. L’occasion pour elle de présenter la politique de santé qu’elle compte mettre en place mais aussi d’évoquer pour le Groupe Nice-Matin, les premières semaines de la gauche au pouvoir.
Quel message venez-vous adresser aux médecins généralistes de France ?
Je veux leur dire qu’ils sont le socle, le pivot de notre système de santé. Ils sont au contact de la vie quotidienne des Français. Je veux m’appuyer sur les médecins de proximité pour faire évoluer notre système de soin vers plus d’égalité, plus de qualité. Quel est l’enjeu ? C’est de donner plus de place à la prévention, de réduire les difficultés d’accès aux soins dans certains secteurs géographiques et de mieux prendre en charge les malades chroniques et le vieillissement de la population. Face à ces défis, les généralistes seront les acteurs principaux de la politique que je veux mener.
Le Premier ministre pourrait annoncer le non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois, sauf dans l’éducation, la sécurité et la justice. La santé sera-t-elle sacrifiée sur l’autel de la réduction des dépenses publiques ?
Non, elle ne le sera pas. La fonction publique hospitalière a été mise à mal au cours des dernières années. Les conditions de travail des personnels soignants et non soignants doivent être améliorées. Je constate qu’il y a des postes emplois, par exemple d’infirmières, vacants à l’hôpital. La mise en place d’un nouveau pacte social à l’hôpital fait partie de mes priorités.
Quelle disposition comptez-vous prendre concernant l’encadrement des dépassements d’honoraires ?
Les gouvernements précédents ont laissé déraper les tarifs médicaux et il n’est pas acceptable qu’en France on puisse renoncer à se soigner parce qu’on n’en a pas les moyens. A ma demande, les syndicats de médecin et l’assurance-maladie vont engager des négociations sur ce sujet dès la mi-juillet.
Dans les grandes villes, la permanence des soins est de moins en moins assurée avec de lourdes conséquences sur l’engorgement des services d’urgences…
Il est parfois difficile de contacter un généraliste la nuit ou le week-end. Et certaines personnes vont directement aux urgences pour ne pas avoir à avancer de frais. Du coup, l’attente aux urgences peut être très longue. Il faut faire travailler ensemble l’hôpital et les médecins de proximité. Je souhaite aussi que l’on facilite l’accès au tiers-payant, c’est-à-dire que les patients n’aient pas à avancer de frais, chez le généraliste. Enfin il faut favoriser les cabinets, regroupant plusieurs médecins, qui permettent d’avoir des horaires d’ouverture plus larges.
Tous les ministres de la Santé ont buté sur la désertification médicale. Vous avez une recette miracle ?
Il n’y a pas de recette miracle mais il existe des solutions. Et je le dis aux professionnels, je ne procéderai pas par la contrainte, en leur imposant leur lieu d’installation. Mais l’objectif est de garantir à tous les Français de pouvoir se soigner et trouver un professionnel de santé à proximité. Cela n’est pas négociable. Nous devons travailler avec les médecins pour répondre à leurs attentes, par exemple en facilitant les tâches administratives. De plus on sait que les jeunes médecins préfèrent le travail en équipe. Il faut donc, avec les élus locaux, aller en ce sens.
Le dossier de la maternité de La Seyne-sur-Mer, dans le Var, fermée depuis plusieurs mois, a-t-il une chance d’être rouvert ?
Il faut que la concertation engagée par l’Agence régionale de santé se poursuive avec les élus locaux et que l’on fasse en sorte qu’il y ait à La Seyne un établissement qui constitue une réelle attractivité pour le territoire.
L’Union nationale des associations familiales tient son AG ce week-end à Toulon. Quelles sont les idées forces de la politique familiale que vous comptez mener ?
L’UNAF est un partenaire essentiel pour le gouvernement. C’est Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, qui sera à Toulon. La famille est au cœur des valeurs dans lesquelles se retrouvent les Français. Et s’est d’ailleurs retrouvée au cœur des premières mesures prises par le gouvernement notamment avec l’augmentation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire. Mais aussi avec la prise en compte, à ma demande, de deux trimestres maternité dans le calcul de la retraite des femmes qui ont commencé à travailler jeunes et qui ont cotisé 41 ans.
Avec sa victoire aux législatives, la gauche a aujourd’hui tous les pouvoirs…
Les Français ont fait le choix de la cohérence. Je ne comprends pas le discours de la droite sur l’accumulation des pouvoirs : ce sont les Français qui se sont exprimés. Dimanche dernier, ils ont manifesté leur confiance dans les premières mesures prises par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et leur attente d’un changement concret. Ces élections ont confirmé l’adhésion des Français au projet présidentiel de François Hollande et permettent aujourd’hui sa mise en application.
L’échec de Ségolène Royal, le tweet de Valérie Trierweiler : premiers couacs dans l’état de grâce post-présidentiel ?
Je ne crois pas. les élections sont passées par là ; elles ont montré que les Français s’attachent à l’essentiel. Je regrette la défaite de Ségolène Royal. Quant au tweet de Mme Trierweiler, je crois que c’était un message privé et dont elle n’a pas mesuré l’impact. Elle l’a elle-même reconnu, mais je crois que cette page-là est tournée.
La mise en place par décret d’une mesure d’élargissement des possibilités de départ à la retraite à 60 ans, est-elle le premier pas d’un dispositif plus large ?
C’est une mesure que François Hollande avait annoncée pendant la campagne électorale. Une mesure de justice qui concerne ceux qui ont commencé à travailler jeune. Au-delà, il nous faut faire évoluer notre système de retraite dans le double esprit de la responsabilité et de la justice. Ce travail-là, nous allons l’engager avec les partenaires sociaux dès la grande conférence sociale des 9 et 10 juillet.
Qu’attendez-vous de ce rendez-vous ?
Que nous définissions un calendrier, un agenda social, une manière de travailler et que nous lancions certains travaux importants comme évidemment l’avenir des retraites, mais aussi celui de notre système de santé ou le mode de financement de la protection sociale.
Quelle ampleur pour le coup de pouce au Smic promis avant la fin du mois ?
Il faut une augmentation qui soit juste et raisonnée. À la fois un coup de pouce au pouvoir d’achat, mais qui doit aussi être respectueux de la situation des entreprises. Le ministère du Travail fera prochainement une proposition après avoir réuni un groupe d’experts.
Christian Huault
Ce que j’écrivais sur la Loi Bachelot le 10 Février 2009 : OPA sur la santé …
Malgré toutes les promesses tenues par le candidat Nicolas Sarkozy, lors de l’élection présidentielle ; le « grand soir » en matière de santé publique et de protection sociale n’a pas eu lieu.
La politique menée par la droite, dans ces secteurs, ne convainc personne ; pire, l’appartenance à telle ou telle classe sociale entraine l’apparition d’une médecine a deux vitesses : la médecine dite « du riche » – la médecine dite « du pauvre ».
Cette situation va s’avérer dramatique dans les semaines et les mois à venir ; la crise sociale, due entre autre à la crise économique, débouchant sur une crise, que l’on pourrait qualifier, de psychosomatique !
……………..
Ce qui choque le plus dans la politique de la droite et maintenant dans celle de Nicolas Sarkozy ; c’est inexorablement, l’accroissement terrible des inégalités sociales et territoriales devant la santé qu’ils démontrent.
Le pouvoir d’achat du patient ne cesse d’être grignoté : déremboursement de médicaments, franchises médicales, multiplication des dépassements d’honoraires des médecins libéraux pour compenser « l’insuffisance de leur revalorisation tarifaire » et qui ont augmenté de plus de 40% en dix ans en valeur réelle représentant 2 milliards d’euros sur un total de 19 milliards d’honoraires, T2A : tarification à l’activité qui amène dans une logique de rentabilité à des difficultés de gestion pour l’hôpital public, etc.
Les déserts médicaux s’étendent.
La protection sociale ; ce système de redistribution performant basé sur la solidarité où les biens portants sont solidaires des malades; le gouvernement ne cesse de la démanteler ; les inégalités de ce fait ne cessent de se creuser. La part des dépenses de santé payée par l’assuré social grossit inlassablement. En pesant sur le budget des ménages, les dépassements d’honoraires remettent en cause l’égalité d’accès au soin.
Selon l’enquête de l’Institut de recherche en économie de la santé (IRDES); 14% de la population française déclare avoir renoncé à des soins pour des raisons financières : situation affligeante au vingt et unième siècle !
……………..
Une autre politique pour la santé publique et possible à l’heure où notre système de santé n’apporte plus la diminution des inégalités qu’il est censé porter.
La politique de santé que peuvent mener la droite et la gauche sont au antipode ; dépassons les stéréotypes : la gauche n’est pas passéiste, conservatrice ou trop dépensière face à une droite libérale, qui s’adapte.
La réalité est tout autre, la gauche est porteuse d’un projet sanitaire et sociale d’avenir ; contrairement à ce que l’on pense, le PS n’est pas dans la contemplation mais s’inscrit dans l’esprit du Conseil National de la Résistance, fondé sur la solidarité et la prise en compte des risques et des aléas de la vie sur un mode collectif.
Le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » conduit par Roselyne Bachelot-Narquin , Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative met notre système de protection en danger. Il crée de fortes inégalités d’accès aux soins et devant la santé en terme social et territorial ; paupérise l’hôpital public, étranglé financièrement avec près d’1 milliard d’euros de déficit, où des lits ferment et des services disparaissent sans véritable clarification des choix sanitaires et d’aménagement du territoire.
Les propositions du Parti socialiste accroissent la politique française en matière sanitaire et social : renforcement de la démocratie sanitaire, organisation d’un véritable service public de santé, apporter les bonnes réponses à la gouvernance du système, régulation de notre système par l’offre de soins et non par la demande, refus de stigmatiser les seuls assurés et plus encore de tourner le dos aux fondements solidaires de notre système social, en imposant des franchises de remboursement au plus grand nombre.
La santé pour tous n’a de sens que dans un cadre pleinement citoyen.
Nous sommes bien d’accord sur le gagnant / gagnant pour élever le niveau de santé de tous les citoyens … ce a quoi s’emploie mon épouse de 5h a 20h sans compter les gardes et les WE. Malheureusement aujourd’hui c’est plutot perdant ( baisse de salaire, pas de place en crèche… ) / gagnant !
comment éviter les pb de succession au CG37 ?
en interdisant le cumul des postes rémunérés par l’impôt des Français : conseiller général, député, ministre, fonctionnaire … Pour participer à une élection il faut avant tout démissionner de sa fonction précédente. De plus les peaux de bananes me font bien rire. Quel bonheur d’être dans l’opposition.
le non cumul des mandats c’est pour quand ?? demain, dans 3 mois, dans 1 an, dans 3 ans ou jamais !!!
médecin secteur II dans une spécialité aux consultations longues (cancérologie), je ne fais du dépassement d’honoraire que pour avoir un salaire décent (à savoir l’équivalent de celui d’un hospitalier en milieu-fin de carrière) et ce en voyant plus de patients qu’un hospitalier… Donnez moi les moyens de ne plus faire de dépassements d’honoraire en maintenant mon salaire qui est bien loin de celui d’un radiologue par exemple en secteur I et je me ferais un plaisir de ne plus appliquer de dépassement d’honoraire… Je ne le fais pas par plaisir ni pour devenir riche sinon j’aurais fait un autre métier. Mes dépassements sont faits avec tacts et mesure et d’ailleurs le site ameli-direct m’indique je prends nettement mois cher que votre frère, professeur à l’hôpital qui pratique non seulement le privé mais en secteur II.
Bien cordialement.
Koffi Calixte Toï
Résidence Les Sporades
163, rue d’Athènes (appartement 208)
Portable : 06 32 24 29 58
Madame la Ministre Marisol Touraine
Ministre Des affaires sociales et de la santé
72 rue de Varenne
75700 Paris SP 07
Objet : Demande D’aide
LETTRE DE RAPPEL
Lille, le 12 Juin 2012
Madame La Ministre,
Par la présente je viens solliciter votre intervention par rapport à ma situation actuelle au sein du Centre Hospitalier de Lille.
Titulaire de la Fonction Publique Hospitalière depuis le 17 juin 2003, en qualité d’agent des services hospitalier et affecté dans l’établissement de Jeanne de Flandre, le neuf décembre 2004 j’ai été titularisé.
Le 3 mars 2007 j’ai été piqué par plusieurs aiguilles souillées laissées dans un haricot dans le cadre du ramassage de poubelles hôtelières. Dans le service il y avait deux témoins présent ce jour-là : Idrissi Fatma et Baya. C’était un samedi. Je suis allé prévenir la cadre de garde qui a rempli une fiche d’évènement indésirable et je me suis présenté aux urgences à l’hôpital Roger Salengro où on devait me prendre immédiatement en charge. Les internes de garde étaient en pause et je devais attendre. Après deux heures d’attente un interne se présente à moi et me dit pour éviter que vous soyez contaminer par le VIH, vous devez prendre le KIT de protection. J’ai dû prendre le tri thérapie pendant trois jours mais je payais les médecins et les médicaments de ma poche. Je me suis rendu au Pagre pour demander une prise en charge cela m’a été refusé. J’ai demandé à ma cadre que c’est bien un accident de travail et elle me répond : cela dépend pour qui. J’ai dû saisir le Directeur Général de l’époque, Monsieur Didier Delmotte.
Profitant d’une promotion promotionnelle je suis rentré à l’école d’Aide-Soignant après avoir réussi avec succès les textes.
A la sortie d’école avec le diplôme j’ai été affecté en Maladie du Sang. Suite à un problème de planning la cadre voulait me rappeler mais je n’ai pas pu répondre. Je me suis présenté comme c’était mentionné dans le cahier des horaires. Arrivant dans le service mon collègue qui se prénomme David, se met à me faire des reproches en disant : « Quand tu es en repos et qu’on t’appelle, tu réponds. Tu n’as rien à faire là. Tu devais travailler le matin car le planning a été changé. » Je lui réponds que je n’étais pas à la maison et que mon portable n’était pas avec moi. Il me répond : « On prend son portable. »De là quand j’essuyais la vaisselle, Monsieur David vient avec un grand rouleau de sac et me frappe dans mon dos. J’ai immédiatement signalé à la hiérarchie. Au lieu de sanctionner l’auteur des agissements, il a préféré m’enlever de là pour m’affecter au bloc ORL.
Courant février 2010 vers 14h00 j’étais en train de faire sortir un patient du BLOC ORL, quand subitement j’entends le cri de mon prénom et j’entends : « Tu laisses le patient et tu viens ici tout de suite. » Je lui réponds : « J’arrive. » Il me dit : « Je veux rien savoir, tu viens ici tout de suite. » Arrivé à son niveau il continue à hurler en disant : « Il est hors de question que vous posez vos congés à cette période. » Là je voulais me justifier mais il me dit : « Je veux rien savoir, tu te tais. » Devant cette humiliation, cette exclusion je suis allé voir les syndicats qui m’ont dit qu’ils demanderont un droit de retrait. Ils ont appelé le cadre pour l’avertir. Celui-ci répond : « Quand il pense qu’il voulait m’aider pour une formation. Devant ce comportement je me suis dit que je vais me changer pour me mettre en tenu civil pour aller à la médecine de travail. J’avais tellement peur que j’ai demandé aux syndicats de m’accompagner. Ceux-ci viennent et restent devant la porte d’entrée. Arrivé dans les vestiaires le cadre rentre dans les vestiaires alors que j’étais en slip. Il me crie dessus, moi aussi je réponds en lui criant dessus et les syndicats sont intervenus pour lui dire qu’il n’avait pas le droit de faire cela. Je me suis rendu à la médecine du travail avec les syndicats. Malheureusement le médecin du travail de Huriez n’étant pas, on m’a dit d’aller voir Madame Trichard. Je lui raconte les faits. Elle me répond : « Le CHRU de Lille c’est la cour de récréation. Rentrer chez vous et demander à votre médecin des arrêts.
Au bout d’une semaine Madame Crépé, c’était un vendredi après-midi, m’appelle sur mon portable en me disant qu’il n’y a plus de poste d’Aide-Soignant pour l’instant. Je vous propose provisoirement un poste ou vous ne perdez pas votre grade ni votre salaire d’Aide-Soignant en attendant qu’on vous trouve un poste d’Aide-Soignant. Je me suis présenté le 5 avril 2010 en Chirurgie Enfant et j’ai été reçu par Madame Calonne, Cadre Supérieur de Santé qui me dit vous êtes là provisoirement et que je verrai comment le travail se fera. Je n’ai pas été bien encadré parce qu’il me montrait plusieurs choses en même temps. Quand j’en parle à la cadre, elle me répond : « Vous êtes là pour apprendre. » Au bout de deux mois elle dit que je ne sais pas chercher un dossier alors que les dossiers sont sortis mais on ne les trouve pas car le lendemain les dossiers sont mis sur la table et on dit devant tout le monde que tu ne sais pas chercher un dossier. J’ai fait intervenir les syndicats qui ont demandé de me mettre en sureffectif alors la cadre ne pourra pas m’embêter selon leur langage.
Pour sortir de cette ambiance délétère et des violences subis sans que l’employeur me protège, puisque à peine il m’affecte quelque part il met au courant le service, j’ai fait une demande de détachement en saisissant un élu UMP, Monsieur Eric Portejoie, le 27 août 2010. J’ai adressé une copie à l’administration concernée, c’est-à-dire la douane. Depuis que j’ai fait cette demande pour partir, alors que plusieurs de mes collègues sont partis au bout de trois mois, l’administration refuse ma demande de détachement car elle ne me donne plus de travail. Plusieurs courriers échangés montrent que la direction du Centre Hospitalier de Lille bloque systématiquement ma demande en faisant des procédures pour me nuire, pour me fatiguer psychologiquement. D’ailleurs mon ancien collègue Brahim Boumaza a subi la même chose. Alors que je viens au travail avec la peur de savoir ce qui va se passer. Ma cadre donne des outils de travail à tous sauf à moi.
Les derniers faits sont très graves. L’administration a plombé mon dossier, c’est-à-dire, le médecin a émis un faux certificat médical qui dit que je ne peux pas travailler auprès du publique alors que je n’ai même pas été au courant. On ne m’a pas fait état de quoi que ce soit. Ma cadre a établi deux rapports antidatés de 2010 et de 2011 en disant que je ne sais pas chercher les dossiers et que j’ai des problèmes de mémoires alors qu’elle n’a même pas signé les ra ports. Sur quoi se base-t-elle pour dire que j’ai des problèmes de mémoire et quand je l’interpelle, elle se sauve en disant d’aller voir avec Monsieur Cadin.
J’ai contesté tous ses faux documents introduits dans mon dossier administratif pour m’empêcher de réaliser mon détachement. Monsieur Eric Portejoie a saisi le Préfet et le Préfet a demandé une contre-expertise pour voir clair. Je me suis présenté à cette expertise. Le médecin généraliste refuse et me dirige vers un médecin psychiatre le docteur Vandamme. Celui-ci me dit que je suis apte et ne comprend pas comment on peut dire de moi que je suis vous inapte. Il précise que tout ce que je subis, c’est de la violence. Je souhaite recevoir une copie de cette expertise mais l’employeur refuse de me la donner. J’ai réclamé mes fiches de notation 2010 et 2011. Ma cadre me répond qu’elle n’a pas envie de me noter et quand je les réclame par voie officielle, l’administration reste sourde. J’ai insisté auprès du Service Carrière mais hélas ils m’ont renvoyé par mail mes fiches de notation mais ils ont augmentés mes notes mais ils ont caché l’appréciation.
En 2012 pendant deux semaines un collègue, Monsieur Jean-Pierre Julerot m’agresse dans les vestiaires, m’insulte de wistiti, de babouin, de macaque, de singe, de negro. Il m’a même dit qu’il me tuera et ma famille. Il revient après quatre plaintes avec un couteau de cuisine à la main et il dit qu’il faut que j’enlève la plainte. Il a été placé en garde à vue. Pendant la confrontation il dit devant l’Officier de Police Judiciaire que c’est le Directeur de l’hôpital et le médecin de la médecine du travail qui lui ont dit que je suis un grand malade et un grand psychopathe. Quand je demande d’avoir une copie de la confrontation, l’Officier de Police Judiciaire répond qu’il ne peut pas me le donner. Depuis je survis, toute ma famille en souffre.
Depuis 2008 voilà ce que je vis chaque jour. Mon souhait est de ne pas démissionner mais de quitter le Centre Hospitalier de Lille et de partir dans une autre administration d’état. De mon poste d’Aide-Soignant j’ai été affecté à un poste d’Aide Archiviste en sureffectif au pôle de Chirurgie Pédiatrique dans l’Etablissement de Jeanne de Flandre. Je vis une descente aux enfers dans cet établissement où je subie actuellement un isolement total (une mise au placard) dont je cherche encore la cause. Tous mes outils de travail m’ont été retirés progressivement. Tous mes collègues ont été remontés contre moi. Cette situation perdure encore actuellement malgré mes courriers à ma hiérarchie pour signaler cet état de fait. Je vous passe les quolibets, les propos racistes et les provocations, les allusions de tout genre pour me faire craquer.
Je viens solliciter votre aide pour me sortir de cette situation de harcèlement qui commence à me nuire psychologiquement, socialement, familialement et même sur le plan de ma santé physique.
Le fait, que ce médecin de travail a établi un faux certificat médical qui a été introduit dans mon dossier administratif, constitue une faute grave puisqu’elle nuit à ma carrière définitivement. Je ne pourrais travailler nulle part, alors que j’ai été apte en 2010 pour le même poste. Mais quand j’ai appelé Madame Alexandra Trichard au téléphone, celle-ci me précise bien qu’elle n’a pas signé ce document. Comment peut-on expliquer cela ? Je suis une personne normale, je n’ai pas à me justifier mais sur quoi peut-on se baser pour dire que je suis en restriction médicale alors qu’on n’a jamais avisé de quoi que ce soit. Pourquoi empêcher l’évolution dans ma carrière ?
Veillez agréer, Madame la Ministre, mes sincères salutations respectueuses.
Koffi Calixte Toï
Koffi Calixte Toï
Résidence Les Sporades
163, rue d’Athènes (appartement 208)
Portable : 06 32 24 29 58
Monsieur Le Ministre Michel Sapin
Ministre Du Travail, de L’emploi, de la Formation
Professionnelle et du Dialogue sociale
127 rue de Grenelle
75700 Paris SP 07
Lille, le 12 juin 2012
Monsieur Le Ministre,
Par la présente je viens solliciter votre intervention par rapport à ma situation actuelle au sein du Centre Hospitalier de Lille.
Titulaire de la Fonction Publique Hospitalière depuis le 17 juin 2003, en qualité d’agent des services hospitalier et affecté dans l’établissement de Jeanne de Flandre, le neuf décembre 2004 j’ai été titularisé.
Le 3 mars 2007 j’ai été piqué par plusieurs aiguilles souillées laissées dans un haricot dans le cadre du ramassage de poubelles hôtelières. Dans le service il y avait deux témoins présent ce jour-là : Idrissi Fatma et Baya. C’était un samedi. Je suis allé prévenir la cadre de garde qui a rempli une fiche d’évènement indésirable et je me suis présenté aux urgences à l’hôpital Roger Salengro où on devait me prendre immédiatement en charge. Les internes de garde étaient en pause et je devais attendre. Après deux heures d’attente un interne se présente à moi et me dit pour éviter que vous soyez contaminer par le VIH, vous devez prendre le KIT de protection. J’ai dû prendre le tri thérapie pendant trois jours mais je payais les médecins et les médicaments de ma poche. Je me suis rendu au Pagre pour demander une prise en charge cela m’a été refusé. J’ai demandé à ma cadre que c’est bien un accident de travail et elle me répond : cela dépend pour qui. J’ai dû saisir le Directeur Général de l’époque, Monsieur Didier Delmotte.
Profitant d’une promotion promotionnelle je suis rentré à l’école d’Aide-Soignant après avoir réussi avec succès les textes.
A la sortie d’école avec le diplôme j’ai été affecté en Maladie du Sang. Suite à un problème de planning la cadre voulait me rappeler mais je n’ai pas pu répondre. Je me suis présenté comme c’était mentionné dans le cahier des horaires. Arrivant dans le service mon collègue qui se prénomme David, se met à me faire des reproches en disant : « Quand tu es en repos et qu’on t’appelle, tu réponds. Tu n’as rien à faire là. Tu devais travailler le matin car le planning a été changé. » Je lui réponds que je n’étais pas à la maison et que mon portable n’était pas avec moi. Il me répond : « On prend son portable. »De là quand j’essuyais la vaisselle, Monsieur David vient avec un grand rouleau de sac et me frappe dans mon dos. J’ai immédiatement signalé à la hiérarchie. Au lieu de sanctionner l’auteur des agissements, il a préféré m’enlever de là pour m’affecter au bloc ORL.
Courant février 2010 vers 14h00 j’étais en train de faire sortir un patient du BLOC ORL, quand subitement j’entends le cri de mon prénom et j’entends : « Tu laisses le patient et tu viens ici tout de suite. » Je lui réponds : « J’arrive. » Il me dit : « Je veux rien savoir, tu viens ici tout de suite. » Arrivé à son niveau il continue à hurler en disant : « Il est hors de question que vous posez vos congés à cette période. » Là je voulais me justifier mais il me dit : « Je veux rien savoir, tu te tais. » Devant cette humiliation, cette exclusion je suis allé voir les syndicats qui m’ont dit qu’ils demanderont un droit de retrait. Ils ont appelé le cadre pour l’avertir. Celui-ci répond : « Quand il pense qu’il voulait m’aider pour une formation. Devant ce comportement je me suis dit que je vais me changer pour me mettre en tenu civil pour aller à la médecine de travail. J’avais tellement peur que j’ai demandé aux syndicats de m’accompagner. Ceux-ci viennent et restent devant la porte d’entrée. Arrivé dans les vestiaires le cadre rentre dans les vestiaires alors que j’étais en slip. Il me crie dessus, moi aussi je réponds en lui criant dessus et les syndicats sont intervenus pour lui dire qu’il n’avait pas le droit de faire cela. Je me suis rendu à la médecine du travail avec les syndicats. Malheureusement le médecin du travail de Huriez n’étant pas, on m’a dit d’aller voir Madame Trichard. Je lui raconte les faits. Elle me répond : « Le CHRU de Lille c’est la cour de récréation. Rentrer chez vous et demander à votre médecin des arrêts.
Au bout d’une semaine Madame Crépé, c’était un vendredi après-midi, m’appelle sur mon portable en me disant qu’il n’y a plus de poste d’Aide-Soignant pour l’instant. Je vous propose provisoirement un poste ou vous ne perdez pas votre grade ni votre salaire d’Aide-Soignant en attendant qu’on vous trouve un poste d’Aide-Soignant. Je me suis présenté le 5 avril 2010 en Chirurgie Enfant et j’ai été reçu par Madame Calonne, Cadre Supérieur de Santé qui me dit vous êtes là provisoirement et que je verrai comment le travail se fera. Je n’ai pas été bien encadré parce qu’il me montrait plusieurs choses en même temps. Quand j’en parle à la cadre, elle me répond : « Vous êtes là pour apprendre. » Au bout de deux mois elle dit que je ne sais pas chercher un dossier alors que les dossiers sont sortis mais on ne les trouve pas car le lendemain les dossiers sont mis sur la table et on dit devant tout le monde que tu ne sais pas chercher un dossier. J’ai fait intervenir les syndicats qui ont demandé de me mettre en sureffectif alors la cadre ne pourra pas m’embêter selon leur langage.
Pour sortir de cette ambiance délétère et des violences subis sans que l’employeur me protège, puisque à peine il m’affecte quelque part il met au courant le service, j’ai fait une demande de détachement en saisissant un élu UMP, Monsieur Eric Portejoie, le 27 août 2010. J’ai adressé une copie à l’administration concernée, c’est-à-dire la douane. Depuis que j’ai fait cette demande pour partir, alors que plusieurs de mes collègues sont partis au bout de trois mois, l’administration refuse ma demande de détachement car elle ne me donne plus de travail. Plusieurs courriers échangés montrent que la direction du Centre Hospitalier de Lille bloque systématiquement ma demande en faisant des procédures pour me nuire, pour me fatiguer psychologiquement. D’ailleurs mon ancien collègue Brahim Boumaza a subi la même chose. Alors que je viens au travail avec la peur de savoir ce qui va se passer. Ma cadre donne des outils de travail à tous sauf à moi.
Les derniers faits sont très graves. L’administration a plombé mon dossier, c’est-à-dire, le médecin a émis un faux certificat médical qui dit que je ne peux pas travailler auprès du publique alors que je n’ai même pas été au courant. On ne m’a pas fait état de quoi que ce soit. Ma cadre a établi deux rapports antidatés de 2010 et de 2011 en disant que je ne sais pas chercher les dossiers et que j’ai des problèmes de mémoires alors qu’elle n’a même pas signé les ra ports. Sur quoi se base-t-elle pour dire que j’ai des problèmes de mémoire et quand je l’interpelle, elle se sauve en disant d’aller voir avec Monsieur Cadin.
J’ai contesté tous ses faux documents introduits dans mon dossier administratif pour m’empêcher de réaliser mon détachement. Monsieur Eric Portejoie a saisi le Préfet et le Préfet a demandé une contre-expertise pour voir clair. Je me suis présenté à cette expertise. Le médecin généraliste refuse et me dirige vers un médecin psychiatre le docteur Vandamme. Celui-ci me dit que je suis apte et ne comprend pas comment on peut dire de moi que je suis vous inapte. Il précise que tout ce que je subis, c’est de la violence. Je souhaite recevoir une copie de cette expertise mais l’employeur refuse de me la donner. J’ai réclamé mes fiches de notation 2010 et 2011. Ma cadre me répond qu’elle n’a pas envie de me noter et quand je les réclame par voie officielle, l’administration reste sourde. J’ai insisté auprès du Service Carrière mais hélas ils m’ont renvoyé par mail mes fiches de notation mais ils ont augmentés mes notes mais ils ont caché l’appréciation.
En 2012 pendant deux semaines un collègue, Monsieur Jean-Pierre Julerot m’agresse dans les vestiaires, m’insulte de wistiti, de babouin, de macaque, de singe, de negro. Il m’a même dit qu’il me tuera et ma famille. Il revient après quatre plaintes avec un couteau de cuisine à la main et il dit qu’il faut que j’enlève la plainte. Il a été placé en garde à vue. Pendant la confrontation il dit devant l’Officier de Police Judiciaire que c’est le Directeur de l’hôpital et le médecin de la médecine du travail qui lui ont dit que je suis un grand malade et un grand psychopathe. Quand je demande d’avoir une copie de la confrontation, l’Officier de Police Judiciaire répond qu’il ne peut pas me le donner. Depuis je survis, toute ma famille en souffre.
Depuis 2008 voilà ce que je vis chaque jour. Mon souhait est de ne pas démissionner mais de quitter le Centre Hospitalier de Lille et de partir dans une autre administration d’état. De mon poste d’Aide-Soignant j’ai été affecté à un poste d’Aide Archiviste en sureffectif au pôle de Chirurgie Pédiatrique dans l’Etablissement de Jeanne de Flandre. Je vis une descente aux enfers dans cet établissement où je subie actuellement un isolement total (une mise au placard) dont je cherche encore la cause. Tous mes outils de travail m’ont été retirés progressivement. Tous mes collègues ont été remontés contre moi. Cette situation perdure encore actuellement malgré mes courriers à ma hiérarchie pour signaler cet état de fait. Je vous passe les quolibets, les propos racistes et les provocations, les allusions de tout genre pour me faire craquer.
Je viens solliciter votre aide pour me sortir de cette situation de harcèlement qui commence à me nuire psychologiquement, socialement, familialement et même sur le plan de ma santé physique.
Le fait, que ce médecin de travail a établi un faux certificat médical qui a été introduit dans mon dossier administratif, constitue une faute grave puisqu’elle nuit à ma carrière définitivement. Je ne pourrais travailler nulle part, alors que j’ai été apte en 2010 pour le même poste. Mais quand j’ai appelé Madame Alexandra Trichard au téléphone, celle-ci me précise bien qu’elle n’a pas signé ce document. Comment peut-on expliquer cela ? Je suis une personne normale, je n’ai pas à me justifier mais sur quoi peut-on se baser pour dire que je suis en restriction médicale alors qu’on n’a jamais avisé de quoi que ce soit. Pourquoi empêcher l’évolution dans ma carrière ?
Veillez agréer, Monsieur le Ministre, mes sincères salutations respectueuses.
Koffi Calixte Toï