J’ai réagi ce lundi 12 novembre aux inquiétudes et aux préoccupations des internes en leur adressant une « lettre ouverte ».
Vous pouvez lire cette lettre en cliquant ici.
Marisol TOURAINE
J’ai réagi ce lundi 12 novembre aux inquiétudes et aux préoccupations des internes en leur adressant une « lettre ouverte ».
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Marisol TOURAINE
Cyrille Carpentier le résultat ce fait sentir sue les patients comme a Ambroise paré ou j’ai été exclus suite a une tentative de suicide, je me suis retrouver au commissariat de police car le personnel des urgence manque de personnel
Madame la Ministre
Malgré plusieurs lettres adressées, malgré de nombreuses protestations sur votre méthode et la programmation de la mort de notre système de santé par vos projets de loi, nous sommes toujours en attente de la moindre réponse de votre ministère
Est-ce que nous pouvons espérer un jour avoir une réponse de notre gouvernement sur nos préoccupations ?
Je parle de votre PPL 296 du député Le Roux.
Visiblement, cette PPL 296 sera étudiée le 21 novembre par l’assemblée et sera votée le 28 novembre sans qu’aucune concertation avec le moindre professionnel de santé n’ait eu lieu.
Nous tenons encore une fois à vous alerter sur les conséquences de cette PPL et les conséquences de la privatisation de notre système de santé sur la vie des français, le fait que nos concitoyens ne puissent plus avoir le libre choix de leur opticiens, dentistes, et demain pharmaciens docteurs… Ce choix sera fait par leur mutuelle sur des critères financiers et non sur des critères de qualité. De plus, pour 40% des français, le choix de la mutuelle est fait par leur entreprise. Cela revient à dire que c’est l’entreprise qui, indirectement, choisira les professionnels de santé de leurs employés…
En résumé, il est temps que l’on commence une réflexion COMMUNE autour d’une table entre vous (nos élus), la sécurité sociale (même si elle n’est pas impactée financièrement), les OCAM (déjà largement présentes dans votre texte de loi via leurs lobbies qui font pression depuis de nombreuses années) et aussi les professionnels de santé (que vous n’avez pas encore consultés).
Dans cet esprit très constructif, si vous souhaitez voir l’impact pour d’un « petit » professionnel de santé que cette loi mettra en grand danger, nous sommes à votre entière disposition. Bien que votre temps soit très pris, nous vous invitons très cordialement à visiter notre magasin. Nous en profiterons pour vous montrer les investissements (lourds à notre « petit » niveau) que nous avons faits pour améliorer la vue de nos patients :
- Un beau magasin refait cet été très accueillant
- La prise de mesure de nos patients (investissement de 10 000 € pour l’ordinateur et caméra permettant la prise de mesure « parfaite » + 5 000 € pour les calculs d’optimisation de verres)
- La salle d’examen de vue : 15 000 €
- Une meule permettant une taille des verres extrêmement précise et de qualité : 45 000 €
- Une informatique permettant la communication avec la sécurité sociale et les mutuelles pour les prises en charges de nos patients (et cela en toute sécurité et en conformité avec la CNIL) et bien sûr avec notre verrier FRANÇAIS
- …
En attendant, nous vous proposons fièrement une petite visite virtuelle de mon magasin (quelques photos et un petit film) : http://www.optique-ML.com
Dans l’attente de votre visite et l’ouverture (enfin) de VRAIS négocitions, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre , nos sentiments les plus respectueux.
Marie-Cécile et François Ruisz (06.42.94.54.41)
Chère Marisol Touraine
L’ONCFS signale pour le 14 novembre un mouvement de pigeons de couleur albâtre en direction de la capitale avec risque de pluie de fiente par gros temps sur le Ministère. Oui, je sais Marisol, ton vétérinaire de chef de cabinet te l’avait assuré: ces volatiles sont inoffensifs, doux et facile à dompter mais toi, diplômée de Sciences Po Paris et Harvard ( ce qui fait mieux sur le CV qu’un diplôme de Nanterre) , aurais dû avoir la puce à l’oreille et te souvenir de cette maxime de Marx: « la honte est un sentiment révolutionnaire ». Pour toi qui a grandi dans les élites lettrées, bourgeoises consanguines du Boulevard Saint-Germain, cela relève de la faute professionnelle. Mais peut -être ne te reste-t-il plus beaucoup de temps pour l’analyse entre petits fours et coupe de champagne Moët, au dîner du Siècle, partagés avec les gros bonnets engraissés de nos mutuelles françaises pour s’échanger petites faveurs,gros services et emplois fictifs. Je te l’accorde Marisol, tu as le sens de l’amitié et tu sais renvoyer l’ascenseur comme personne. Tiens, quand tu as suspendu- dans un geste auguste qui renvoie aux grandes heures de l’affairisme du siècle dernier- l’obligation faite à la mutualité française de publier ses comptes pour cette année, j’ai beaucoup apprécié l’introduction de mœurs calabraises et siciliennes dans notre quotidien. J’adore les lasagnes et je suis pour plus d’Europe. J’ai même cherché en vain un lien de parenté entre toi et Silvio Berlusconi.
Je ne comprends pas l’aversion de mes collègues a ton égard allant jusqu’à te comparer à une maladie sexuellement transmissible ( MST). Vraiment. Il est vrai que quand de ta voix tamisée de comtesse , tu m’as renvoyé à mon incurable paresse et à ma situation enviée de nobliau généraliste, je fus blessé. Mais je ne peux m’empêcher de trouver des circonstances atténuantes: un frère dépasseur chronique à 160 patates la consultation n’aide pas à avoir les idées claires sur le corps médical.
Il m’arrive même de t’admirer Marisol. Supporter de te faire » leicher » les escarpins par Michel, faire face avec sourire à l’obséquiosité de Chassang et lui dissimuler le mépris que tu portes à son égard toi qui a tant de mal à cacher le tien vis-à-vis de moi et de mes confrères relève du grand art. De Chassang qui a lapé à tous le râteliers, de l’UMP de Chirac à l’UMP sarkozyste et qui opère sous nos yeux ébahis son ralliement en direction du PS, je te conseille de t’en méfier: sa rapacité est sans limites et il pourrait bien avoir filmé- à fin de chantage- les fameuses enveloppes dont certaines sources non confirmées affirment qu’elles auraient été transmises à nos syndicalistes de choc en échange de la signature de l’infamant avenant.
J’admire Marisol ta pugnacité. Et ton courage. Mot tellement galvaudé à notre époque par les apprentis zemmouriens pour vomir leur haine d’extrême-droite à l’encontre de leurs concitoyens au teint plus sombre. Mais le mot courage prend tout ton sens avec toi qui a décidé de rééduquer le corps médical au concept de médecine gratuite. Médecine gratuite,voir à perte pour ces salauds de médecins, en voilà un concept impopulaire aux yeux de l’opinion public et si courageux à défendre.
Non ce qui me chiffonne, c’est cette sentence prononcée à ton égard par un éphémère ministre du budget amateur de chevaux: « elle est dévorée d’ambition et très pragmatique. Nous aurions pu nous entendre sur certains points, mais elle a durci sa position au fil des semaines pour coller à celle du PS ». T’imaginer penser à l’Elysée tous les matins en te rasant comme un vulgaire éléphanteau de gauche à cassé ce charme noué entre nous au fil de cet échange protocolaire.
Je ne t’embrasse pas, tu as les dents trop longues.
Madame La Ministre,
Je me permet de vous écrire afin d’attirer votre attention sur quelques point que vous semblez oublier (ou ignorer), concernant le projet de loi 296 de Mr Le Roux visant à rendre légal les réseaux de soins et les remboursements différenciés par les OCAM.
Je suis Opticien, installé à mon compte depuis 7 ans dans une petite ville de banlieue Toulousaine.
Je vois aussi bien des gens fortunés que des gens qui bénéficient de la CMU.
J’essaie de m’occuper des besoins de chacun de manière la plus équitable possible en mettant un point d’honneur à faire un travail d’excellence et à proposer des produits de qualité, et je dois dire que je suis complimenté tous les jours sur ces points.
Seulement, quand une personne entre dans ma boutique et me demande si je suis partenaire d’une assurance, type GROUPAMA, je ne peux qu’être honnête et répondre par la négation, ce qui fait que la personne s’en va.
Mais savez vous pourquoi?
Simplement parce que chez le partenaire, cette personne sera intégralement remboursée alors que chez moi, elle n’aura droit qu’à un faible remboursement de 92€ pour son équipement complet.
Les assurances disent que la liberté de choix du professionnel de santé est conservée -certes, personne ne leur interdit d’aller où bon leur semble- mais vous conviendrez aisément que la contrepartie financière que cela engendre aura tendance à piper légèrement les dés…
De plus, vous dites dans votre lettre ouverte que vous voulez donnez aux mutuelles les mêmes droits que les assurances, mais savez vous que les assurances ne proposent que des contrats individuels?
Autrement dit, chaque client d’une assurance en a fait la demande, alors que pour une mutuelle (qui porte bien son nom), les contrats peuvent être individuels ou groupés (Comités d’entreprises par exemple).
Là ou je veux en venir, c’est qu’une personne qui adhère à une assurance le choisit, en accepte les conditions et en a les moyens.
Alors que beaucoup des contrats de mutuelles ne sont pas choisis mais imposés, vous risquez par cette loi, d’enlever aux assurés leur libre choix du professionnel de santé et surtout d’aller à l’encontre même du principe de la mutualisation, sans oublier que les petits commerces de proximité vont se trouver dans une impasse financière, les grands groupes étant souvent privilégiés par les OCAM pour conclure un accord dans leurs réseaux…
Enfin, si demain les remboursements différenciés devenaient généralisés, de très nombreux professionnels deviendraient salariés des mutuelles en étant obligés d’accepter que les mutuelles leur disent quoi vendre et à quel prix pour avoir une chance de rentrer dans leur réseau (contraints et forcés) et si tant est qu’ils y arriveraient, ils deviendraient financièrement dépendants d’elles, ce qui signifie que si elles décidaient de conclure un partenariat avec un autre professionnel, cela se traduirait par une lourde perte d’activité, donc de CA.
Avant de conclure, permettez moi de vous donner un exemple concrêt concernant mon activité.
Aujourd’hui, j’ai une cliente qui porte des verres progressifs pour la première fois, mais manque de chance, elle est en presbytie semi avancée (l’addition de vision de près commence à +0,75 en début de presbytie pour finir aux alentours des +3 en fin, cette cliente a +2,25)
pour s’habituer aux verres progressifs, il est conseillé de commencer tôt, à savoir en début de presbytie afin de ne pas avoir trop d’écart de correction entre visions de loin et de près, pour plus de facilité d’adaptation.
toujours est-il qu’elle en est là et qu’il lui faut donc un verre progressif sur mesure (individualisé) et qui plus est avec une résistance supérieure car le choix de sa monture l’impose (le verre plus résistant est aminçi)
-vous remarquerez que la mutuelle n’a pas été présente lors de la vente-
Si elle avait fait partie d’un réseau fermé (pour en avoir déjà vu les conditions et les grilles tarifaires), la mutuelle aurait jugé que selon ses corrections, le verre individualisé n’est pas nécessaire (car pas justifié) et que l’amminçi (choisi encore une fois pour sa résistance) non plus, et ce, sans avoir demandé les besoins de la personne no ses antécédents!
heureusement elle a une mutuelle « normale » qui ne lui impose pas le choix des verres, mais voilà ce qu’il risque de se passer à plus long terme si cette loi venait à être votée: ma cliente ne pourrait plus avoir les verres qu’elle aura l’habitude de porter et elle devra choisir des montures qui ne lui conviennent pas forcément si elle veut être remboursée, tout en étant obligée d’aller chez le partenaire que la mutuelle aura choisi pour elle.
Alors je comprends la volonté de vouloir faciliter l’accès aux soins des plus démunis, ceux qui renoncent aux soins faute de moyens, mais dites vous que cela ne changera rien car nous sommes quasiment tous capables de fournir un équipement basique à nos clients, comme nous l’impose la CMU et tout se passe très bien.
je pense qu’il faut creuser le problème différemment, par exemple, se demander si ces gens ont une mutuelle…(si ce n’est pas le cas, réseau ou pas, leur vie ne changera pas)
autre exemple, voir quelles sont leurs attentes: je vois toutes les semaines des gens qui veulent avoir de la haute qualité pour 50€, et qui du coup y renoncent car dans leur référentiel, c’est une grande marque ou rien…
Telles sont les éléments que j’espère vous envisagerez de considérer pour le bien de tous les professionnels de santé et de notre système de santé que tant de pays nous envient.
Veuillez agréer, Madame La Ministre, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Avi HARROCH
Madame le Ministre,
Je suis opticien et je suis de près le projet de loi Leroux.
La partie afférente aux remboursement différenciés et aux réseaux de professionnels agréés m’inquiète au plus haut point… et ce pour diverses raisons.
La mise en place de réseaux d’opticiens agréés créera en effet de graves disparités dans la distribution et de nombreuses entreprises risqueraient de connaître de graves difficultés en ces temps de contraction du marché.
L’idée de réseaux est de permettre aux assurés de limiter le coût de leurs équipements. C’est louable, mais je doute cependant de son efficacité car il existe déjà, dans la distribution de produits optiques, des « hard discounters » comme la générale d’optique par exemple.
De nombreux opticiens ont également généralisé leur offre « CMU » (dont le tarif n’a jamais été réévalué depuis sa création) afin de proposer une offre à bas coût.
Je fais en sorte pour ma part, de pouvoir proposer une « offre opposable » afin qu’un client n’ayant pas de mutuelle puisse acheter au même prix un équipement d’entrée de gamme qu’un bénéficiaire de la CMU.
Pour ce qui est des opticiens ayant choisi de privilégier la qualité de travail (investissements en matériel d’atelier, services, produits, personnel diplômé), ce qui est mon cas, le fait d’être confronté à ce type de réseau m’effraie : comment travailler (j’ai créé mon magasin actuel, mon outil de travail, il y a tout juste un an) si mes tarifs (et d’autres contraintes généralement constatées sur les contrats de « réseau » déjà présents chez les assureurs comme les « assurances casse »…) sont imposés, à la baisse bien entendu. Comment dégager la marge commerciale suffisante pour payer TVA, URSSAF, remboursements d’emprunt, charges de fonctionnement et de personnel.
Actuellement, je suis obligé de travailler plus de 60 heures par semaine bien en deçà du SMIC horaire. Je ne peux me permettre de me laisser dicter des prix par un assureur ou une mutuelle dans ces conditions.
Pour ce qui est du métier d’opticien, comment continuer à recruter des opticiens diplômés plutôt que de « simples » vendeurs payés au smic ? Comment continuer à acheter des verres de qualité si les prix sont imposés ? Comment continuer à proposer un large éventail de produits au lieu d’un stock réduit ? Comment essayer de promouvoir les fabricants français au lieu de tirer les coûts vers le bas ? Comment dans ces conditions ne pas niveler la qualité (et donc la satisfaction de bon nombre d’assurés) vers le bas
Pourquoi ne pas laisser le libre arbitre à l’assuré dans le choix de son opticien… L’offre est tellement grande que je reste persuadé qu’il existe un large choix de magasins qui répondront aux différents besoins des assurés ( prix, qualité, originalité etc…)
D’autre part, la mise en place de réseaux pratiquant le remboursement différencié expose les assurés à un autre risque : celui de faire baisser les remboursements. Je suis intimement convaincu qu’un assuré bénéficiant d’une garantie X aujourd’hui ne sera pas plus remboursé demain chez un partenaire de réseau, et le sera bien moins si l’opticien de son choix n’est pas partenaire…
Il y a quelques semaines, un client d’un assureur santé pratiquant le remboursement différencié est venu au magasin. Il a choisi une monture et souhaitait des verres très perfectionnés (amincis et photochromiques). C’est son droit…
Il a appelé son assureur devant moi. Le service téléphonique de cet assureur lui a conseillé de se rendre chez un opticien partenaire pour être mieux remboursé. Après quelques question de cet assuré, l’assureur lui a confirmé que son assurance ne jugeait pas utile pour ses lunettes le choix de verres amincis, résistants aux éclats, photochromiques et antireflets… L’assuré était mieux remboursé avec des verres plus épais, plus fragiles, qui ne le protégeaient pas de l’éblouissement, et étaient moins transparents… auprès d’un opticien qui avait également accepté de brader ces verres bas de gamme en espérant que l’assureur se comporterait en qualité d’apporteur d’affaire…
Le client m’a quand même fait confiance, car il avait la chance de pouvoir se passer financièrement parlant de la différence de remboursement, et parce qu’il avait trouvé chez moi une offre qualitative et différente en terme de produits et de conseils…
C’est justement cette vision de la santé qui m’inquiète… vous l’aurez compris. Le risque de dérive est présent envers l’assuré. L’assuré doit être une priorité, il faut remettre celui-ci au centre du débat. Le priver de son libre arbitre en pipant les dés de la concurrence me semble être un terrain peu à son avantage…
Un tarif opposable aurait pû être une excellente alternative pour éviter le fameux « renoncement aux soins », sans toutefois niveler le niveau de prestation vers le bas lorsque l’assuré, notre client, nous demande une réponse qualitative à ses attentes et ses besoins.
L’adhésion à un réseau, comme ils existent actuellement implique une baisse des coûts… Baisse de la qualité par une baisse des prix d’achats ou baisse des charges par une baisse des services et du personnel… voilà le dilemme… quand ce n’est pas l’entreprise qui est mise en péril…
Je ne souhaite en aucune façon rentrer dans un débat politique, polémique ou autre… Je reste persuadé que, de l’extérieur, la proposition de loi semble à ses rédacteurs faite dans l’intérêt des assurés. Il y a toutefois un risque extrême de déséquilibrer le marché en portant préjudice à bon nombre d’opticiens (notamment indépendant) plus soucieux de qualité et de satisfaction que d’autres.
Je ne me permettrait en aucun cas de juger les salaires et indemnités de nos ministres, de nos élus, car ce n’est pas mon rôle, je n’en ai pas les compétences. Alors, je vous en conjure, ne permettez pas, Madame le Ministre, à des mutuelles de pouvoir nous faire cette chose…
Il me paraît important également de souligner une dernière information : certaines mutuelles sont juges et parties car les centres d’opticiens mutualistes, qui, si mes souvenirs sont bons ne sont redevables ni de la TVA ni de l’impôt sur les sociétés, font partie du marché de la distribution de bien médicaux.
Madame le Ministre, j’espère que ces arguments sauront apporter une aide constructive dans l’intérêt des assurés tout comme des opticiens. Ces intérêts ne sont pas contraires…
Ma société existe depuis 11 ans, j’ai du prendre, durant ces onze années, au maximum 10 semaines de vacances. Je travaille du lundi au samedi soir de 9H30 à 19H30 sans discontinuer. J’ai toujours payé tout ce que l’on m’a demandé : TVA, IS, cotisations patronales, URSSAF, Taxe pro puis CFE, CSG, IR…. Si ma société coule, je perd tout : maison, voiture… sans avoir le droit aux allocations chômage, auxquelles un gérant majoritaire ne cotise pas. Je pense ne jamais avoir démérité. Je pense aussi avoir le droit de pouvoir fixer un prix librement et laisser l’assuré juger librement de ma compétitivité sans devenir le valais d’un réseau pour assurer la survie de ma société… Pas après tant d’efforts, pas après avoir tant donné…
Je vous prie d’agréer, Madame le Ministre, l’expression de mes respectueuses salutations
Sébastien Garnier
Opticien Lunetier DE
Inutile de se fatiguer, Mme le Ministre va ruiner le système de santé Français tant convoité par nos voisins.
Rien ni personne ne pourra l’arrêter !
Bien entendu le poids des OCAM qui doivent allègrement graisser les pattes qui vont bien ne va pas aider à la survie de notre santé de qualité.
Dans quelques années, grâce à MST, nous irons nous soigner aux Etats-Unis…
Ceux qui voteront la loi Leroux ne se sentent bien évidement pas concernés, ils ont les moyens financiers de payer pour une santé haut de gamme.
Le hic c’est qu’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez !
Les professionnels de santé qui pratiquent leur métier par amour et du mieux qu’ils peuvent auront totalement disparus dans les années à venir si on laisse les rênes aux OCAM comme notre chère Ministre souhaite le faire.
Seuls resteront les requins qui n’hésitent pas à vendre des produits dont les chinois eux-même ne voudraient pas.
A quoi bon faire une table ronde avec les professionnels dans un système totalitariste ? Les décisions seront finalement prises sans la moindre réflexion et sans prendre en compte ni le professionnel ni le patient.
Seul l’intérêt personnel compte, belle vision de la 5ème république !
Mes amitiés
arrêtez vos mensonges on en a marre !