Marisol TOURAINE a tenu une conférence de presse, vendredi 11 janvier 2013, au cours de laquelle elle est revenue sur les interrogations relatives aux pilules de 3ème et 4ème génération.
Vous pouvez lire ci-dessous l’intégralité de son intervention. Seul le prononcé fait foi.
« Mesdames et messieurs,
Je tiens à vous remercier de votre présence et d’avoir accepté mon invitation. Cette conférence est l’occasion de faire un point détaillé sur la pilule. J’ai souhaité que soient présents, à mes côtés, Jean-Yves Grall, directeur général de la santé, Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé et Jean Luc Harousseau, président du collège de la Haute Autorité de Santé. Nous répondrons ensemble à toutes vos questions.
Comme ministre des affaires sociales et de la santé, je mesure bien évidement les attentes des Français en matière de sécurité des médicaments. Permettez moi de vous dire, non pas comme ministre, mais comme mère de trois enfants dont deux jeunes femmes, que je mesure aussi les interrogations légitimes de nos concitoyens et de nos concitoyennes sur l’usage des pilules de 3ème et 4ème génération. Je comprends donc particulièrement la douleur des familles et de leurs proches, confrontés à un incident grave lié à la prise de la pilule. Je veux leur dire mon soutien dans l’épreuve qu’ils traversent et je vais d’ailleurs les recevoir très prochainement.
Je voudrais commencer par un bref point sur la situation qui nous réunit aujourd’hui.
Les pilules sont sur le marché depuis plus de 25 ans. En 2007, la Haute Autorité de Santé a rendu un avis qui concluait que « les contraceptifs oraux de 3ème génération sont des traitements de deuxième intention ». Certaines d’entre elles sont remboursables depuis 2009.
Je voudrais tout d’abord revenir sur la décision que j’ai prise de dérembourser la pilule de troisième génération. Ce déremboursement n’a pas été et n’est en aucun cas une réponse à un risque sanitaire.
En septembre dernier, il s’agissait de donner suite à l’avis de la Haute Autorité de Santé qui considérait, je cite, que « le service médical rendu par ces spécialités doit être qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ».
J’ai donc pris cette décision de déremboursement à compter du 30 septembre 2013. Il s’agissait pour moi de laisser une période d’adaptation aux femmes, afin qu’elles puissent, avec leur médecin, et au moment du renouvellement de leur prescription, choisir un autre mode de contraception.
Par ailleurs, indépendamment de l’avis de l’HAS et de la décision de déremboursement induite par cet avis et compte tenu des risques connus attachés à ces médicaments, j’ai souhaité un renforcement de l’information des médecins et des utilisatrices.
J’ai, pour la même raison, saisi en décembre dernier l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament pour qu’elle réévalue le bénéfice/risque de ces pilules de 3ème et 4ème génération : cette réévaluation pourra aboutir, le cas échéant, à la modification des autorisations de mise sur le marché.
J’ai estimé que l’information avait été largement diffusée, j’ai donc pris dernièrement la décision d’avancer le déremboursement au 31 mars prochain, que j’ai fait connaître dans un communiqué le 2 janvier dernier.
Je veux aujourd’hui apporter les réponses aux questions que se posent des millions de Françaises et de Français sur l’usage des pilules de 3ème et 4ème génération.
La première des questions à se poser est simple : ces pilules sont-elles dangereuses ?
Je veux rappeler une évidence : les pilules sont des médicaments.
Un médicament n’est pas un produit de consommation comme les autres : il présente des bénéfices mais aussi des effets indésirables, mentionnés d’ailleurs dans les notices figurant dans les boites.
Les bénéfices, tout le monde les connait : la pilule représente un moyen contraceptif efficace et je veux rappeler qu’il n’y a pas de différence d’efficacité entre les différentes générations de pilule.
Les complications vasculaires des pilules sont connues depuis leur mise sur le marché et il appartient aux médecins de rechercher, lors de la consultation, les facteurs de risque comme des problèmes vasculaires préexistants, le tabagisme, les contre indications, et les besoins de surveillance particulière.
Le rôle du médecin, c’est donc d’être au plus près du patient : la bonne contraception, pour la bonne personne, au bon moment. Je rappelle, parce qu’on a parfois tendance à l’oublier en France, que la pilule n’est pas le seul contraceptif efficace et que d’autres dispositifs existent et pourraient être plus largement prescrits, comme c’est le cas dans d’autres pays.
Le rôle des pouvoirs publics, c’est d’informer, d’apporter toutes les garanties de sécurité à nos concitoyens et de s’assurer que les médicaments soient utilisés à bon escient. Mon objectif est clair : les femmes doivent avoir confiance dans la contraception et dans le moyen contraceptif qu’elles utilisent.
A l’automne dernier, j’ai demandé à la HAS d’évaluer la place des pilules de 3ème et 4ème génération et notamment le profil des femmes pour lesquelles elles seraient utiles.
Sans attendre cette évaluation, j’ai dès aujourd’hui souhaité aller plus loin.
- En premier lieu, je demande à l’ANSM de saisir les instances européennes pour que les indications des autorisations de mise sur le marché (AMM) soient révisées dans un sens restrictif.
- En deuxième lieu, je l’ai chargée de mettre en place un dispositif qui permettra en France de limiter la prescription de ces pilules, aux seules situations dans lesquelles elles sont médicalement requises, en associant tous les professionnels de santé. Je le répète, chaque femme doit pouvoir bénéficier de la contraception qui lui est adaptée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème génération doit être l’exception, et non pas la règle.
- Enfin, nous devons tout mettre en œuvre pour améliorer la pharmacovigilance. En premier lieu, je souhaite qu’une étude rétrospective pharmaco-épidémiologique soit réalisée pour évaluer le nombre de complications vasculaires chez les femmes sous contraceptif oral. Je rappelle que les déclarations de complications vasculaires par les professionnels de santé sont obligatoires. J’ai demandé à l’ANSM de renforcer le suivi de la pharmacovigilance et de publier les données correspondantes. Au-delà, je suis consciente de la nécessité de développer des moyens pertinents pour analyser en continu les comportements collectifs de prescription. Il ne s’agit pas de remettre en cause la liberté de prescription de chaque médecin pris individuellement, mais d’analyser le bon usage des prescriptions. Je demande donc à la Direction Générale de la Santé d’ouvrir ce chantier en concertation étroite avec les médecins et leurs représentants.
La deuxième question que se posent les Français : pourquoi ne pas simplement les interdire ?
Je rappelle que les pilules de 3ème et 4ème génération sont autorisées dans tous les pays. Les récentes études internationales n’ont pas changé les indications et aucune demande de retrait n’a été formulée. Je constate que, comme en France, les agences publiques de certains pays ont choisi de renforcer l’information sur les sur-risques liés à la prise de ces contraceptifs oraux et c’est don c la même démarche que celle qui est engagée ici.
Par ailleurs, il faut redire que certaines femmes ne supportent pas physiquement les pilules de 1ère et 2ème génération. Pour elles, il est donc nécessaire d’utiliser d’autres moyens contraceptifs, parmi lesquels peuvent figurer des pilules de 3ème et 4ème génération. Mais je le rappelle : contraception ne veut pas dire pilule, il existe d’autres moyens. Toutefois, ces dernières sont des traitements de deuxième intention et doivent toujours faire l’objet d’une vérification d’éventuelles contre-indications : cette indication doit absolument être appliquée.
Les Françaises ont également raison de s’interroger sur la réaction à avoir dans le cas où elles utiliseraient une pilule 3ème ou 4ème génération.
Ca a l’air tout bête mais elles ne le savent pas nécessairement et l’information ne leur a pas forcément été donnée. D’abord, il faut que les femmes sachent quelle génération de pilule elles utilisent. Pour répondre à cette exigence d’information, la liste de l’ensemble des pilules disponibles sur le marché français, classée par type de génération, est déjà en accès libre sur le site internet santé du ministère des affaires sociales et de la santé, de la HAS et l’ANSM. Surtout, les femmes ne doivent pas hésiter à demander conseil à leur pharmacien.
Ensuite, s’il s’agit d’une pilule de 3ème ou de 4ème génération, il n’y a pas lieu de céder à un quelconque affolement.
Il faut revoir, avec le médecin traitant à l’occasion d’une consultation, ou bien avec une sage femme ou dans un centre de planning familial, le choix du moyen de contraception adapté à sa situation personnelle.
La question de la confiance de nos concitoyens dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique. Le débat qui nous rassemble aujourd’hui et qui occupe l’opinion publique à juste titre ne doit en aucun cas jeter le discrédit sur les méthodes contraceptives.
Je veux rappeler que la pilule est avant tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la contraception. C’est un facteur d’autonomie, de liberté et d’émancipation. Ce droit a été acquis de haute lutte, contre tous les conservatismes, il y a 45 ans (loi Neuwirth du 28 décembre 1967) et j’y suis, comme toutes les femmes, particulièrement attachée. Il représente une avancée essentielle pour l’émancipation des femmes, mais aussi pour la société tout entière.
Cet attachement justifie à lui seul, depuis mon entrée au gouvernement, les actions que j’ai conduites pour rendre pleinement effectif l’accès à ce droit fondamental. Pour cela, il était nécessaire de lever certaines barrières.
Je pense en particulier aux barrières financières et au coût de la contraception. Nous avons donc instauré la gratuité des moyens contraceptifs prévus au remboursement pour les jeunes filles de 15 à 18 ans.
Tout sera mis en œuvre pour éviter que les inquiétudes actuelles ne se traduisent pas une diminution de la contraception et par une augmentation du nombre de grossesses non désirées. Je serai très vigilante sur ce point et suivrai l’évolution de ces pratiques.
Mesdames, Messieurs, c’est un débat très sensible, il faut y répondre avec détermination et sans affolement parce que rien ne serait pire que de voir des femmes renoncer à toute contraception. J’invite donc les femmes à rencontrer leurs médecins afin qu’ils répondent à toutes leurs questions.
Je vous remercie. »
Madame TOURAINE,
Je suis offensée et consternée par votre décision de ne plus remboursée les pilules de 3e et 4e génération (pour ma part 3e).
Vous rendez-vous compte des problèmes que cela va engendrer pour des milliers (voire des millions) de femmes qui prennent ce type de contraception parce qu’elle ne peuvent pas prendre les 1ères et 2e génération (pour ma part prise de poids de plus de 15kgs, migraines fréquentes et très violente, nausées, et j’en passe avec adepal, minidril, notamment).
Vous rendez-vous compte également que cela va augmenter le risque de grossesse non désirées et donc l’augmentation du nombre d’IVG.
Et celle qui ne peuvent prendre que ce type de contraception car aucune méthode ne leur convient ?
Vous êtes sensée être pour l’égalité pour tous, mais avec cette décision, vous creuser encore un peu plus les inégalités entre ceux qui pourront payer pleins pot leur contraception et ceux qui n’en ont pas les moyens !!
Oui il faut rembourser la dette de la sécurité sociale mais pas avec cee genre de décision mais plutîot en arrêtant le remboursement des cures thermales non thérapeutiques.
En espérant que vous vous rendrez compte de votre ENORME ERREUR (je reste poli)!!
Bonjour,
Je vous remercie pour votre engagement concernant la pilule.
J’ai du être hospitalisé en juin 2012 suite à une thrombose veineuse suite à la prise de la pilule. Je souhaiterai être dédommagé car les frais hospitaliers ont coûté cher.
Est-il envisageable de créer un blog/site internet permettant d’obtenir les différentes informations concernant les procédures.
Merci
Voila le mail après ma démarche cher Maitre COUBRIS,il faut foncer.
Chère Madame, Cher Monsieur,
Je reviens vers vous dans le cadre de notre affaire dont vous n’ignorez pas l’impact médiatique actuel.
Notre Cabinet est fortement sollicité par les journalistes (presse écrite, radio, télévision).
C’est la raison pour laquelle, je souhaiterai savoir si vous seriez disposés à leur apporter votre témoignage.
Je vous serai reconnaissant de bien vouloir me faire connaitre votre position par retour de mail.
Il est bien évident que pour toute personne ne souhaitant pas témoigner, le Cabinet respectera votre anonymat tout au long de la procédure.
Dans l’attente de vous lire et restant à votre disposition,
Veuillez agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Jean-Christophe COUBRIS
réponse,
Contacte:
http://www.avocats-coubris-courtois-et-associes.fr/cabinet-avocats-dommages-corporels/nos-avocats.html
Nous sommes un collectif de femmes. Nous avons eu des gros problèmes suite la prise de la pilule. Nous allons mener une cation en justice et n’hésiterons pas à défendre nos droits en particulier en ce qui concerne le droit à l’information et les dommages et intérêts.
Bonjour,
j ai moi meme eu de gros soucis d embolies pulmonaire avec une pilule de troisieme generation. Sauriez vous me dire ce que vous avez menés comme action en justice, j ai contacté un avocat sur bordeaux mais je ne suis pas allé plus loin pour l instant. merci des infos
Même réponse,
Contacte:
http://www.avocats-coubris-courtois-et-associes.fr/cabinet-avocats-dommages-corporels/nos-avocats.html
Bonjour,
Vous devriez vous mettre un peu à la place des femmes dans ma situation,
Je viens de sortir d’hospitalisation en décembre suite a infarctus pulmonaire, embolie multiple et phlébite a la gambe droite et le diagnostique après des dizaines examen est tombé, ma pilule de troisième génération que je prenais depuis plus de dix ans et que l’on ma fait arrêter immédiatement, je suis actuellement en arrêt maladie depuis 2 mois et ma santé n’évolue pas positivement (risque de perdre mon emploi) et tout ce que l’on me propose comme moyen de contraception suite a un traitement a vie d’un anticoagulant est la ligature des trompes (je n’ai que 39 ans) .
Angélique
J’oubliais,je suis défendu par Jean-Christophe COUBRIS
Encore une fois, le milieu médical fait l’objet d’une charge d’une extrême virulence par les medias. « Le Monde » a fait de l’affaire des pilules de 3 et 4G une affaire quasi personnelle, tant sa rédaction est persuadée qu’elle a un rôle de santé publique à jouer et surtout une nouvelle occasion de discréditer les médecins et saboter ainsi la relation de confiance avec les patients.
La technique est éprouvée : mettre en évidence un événement dramatique d’un côté, de l’autre effectuer une enquête a minima très orientée sur ce que l’on veut démontrer, relier les deux et lancer la charge. Les évènements en cause sont graves et mériteraient sans doute une approche plus rigoureuse que cette inquisition aveugle. En l’occurrence, présenter dans un même article l’accident dramatique de Marion Labat, et évoquer les subventions accordées par les labos au Pr Nisand, et à d’autres collaborateurs, conduit à penser que les prescriptions de pilule sont «achetées », le tour est joué. Nous ne pouvons plus accepter ces accusations ! Cette haine distillée chaque jour depuis des mois ! Cette diabolisation ! Assez de cette suspicion constante sur notre honnêteté morale et notre compétence !
Evoquons 1995 : l’envolée médiatique qui a alors eu lieu en Angleterre, a occasionné 13 000 IVG supplémentaires l’année suivante pour cause d’abandon de contraception, les pilules de 3ème et 4ème génération y sont toujours commercialisées …. On vient de rembourser l’IVG à 100 %, doit on y voir un signe ? Jusqu’à ce qu’un prochain article éreinte les gynécologues et leur notoire incapacité à enrayer le taux d’IVG en France …
Les raisons pour lesquelles ces pilules ont continué d’être prescrites tiennent à celles présentées dans les colonnes même du « Monde » il y a 2 années, leur excellente tolérance qui en a fait une alternative très prisée, en effet et n’en déplaise à nos inquisiteurs. Prétendre que le milieu médical a minimisé les risques à seule fin commerciale, relève davantage de la diffamation que de l’information. Pense-t-on réellement que nous rédigerons des prescriptions pour un paquet de post-it ou des stylos musicaux ?
Que dire du serpent de mer de la collusion médico–pharmaceutique ? Il y a bien longtemps que les pouvoirs de corruption des labos sur les prescripteurs ont été neutralisés par des lois successives, mises en place par les ministres successifs lesquels ne sont d’ailleurs pas indemnes de tout reproche quant à leur proximité avec de grandes firmes pharmaceutiques. Il serait sans doute plus pertinent de s’intéresser à la présence de leurs représentants dans les couloirs de l’Assemblée Nationale ou inversement à la présence de parlementaires dans des groupes cofinancés ou animés par ces firmes.
N’y a-t-il pas là encore une forme d’injonction paradoxale, mécanisme semblant présider à l’ensemble des contraintes imposées au corps médical. Il est curieux de constater que le premier réflexe gouvernemental fut de dé rembourser ces pilules (coût 16 millions €) avant même toute autre considération, comme si cette «sanction» était l’alpha et l’Omega de l’action préventive, la notion de santé publique passant prioritairement par les considérations financières. Ou doit-on y voir seulement le contre-point de l’annonce fracassante de leur remboursement, il y a prés de deux ans, par un précédent ministre, nonobstant l’HAS que son gouvernement avait lui-même mis en place ? Si l’on peut être aussi virulent concernant l’ « insuffisance » de respect des consignes de l’HAS depuis 2007, que dire alors de la mise sur le marché récente des génériques de 4ème génération ?
A qui profitent ces articles haineux : aux patientes, direz-vous ? Non, le lien de confiance s’érode, aucune remise en question sérieuse et des accusations globales fondées sur des faits divers ne font qu’agiter le spectre de l’incompétence corrompue.
Il serait illusoire de croire que la médecine d’aujourd’hui peut s’affranchir de tout facteur humain au profit des seuls facteurs comptables et statistiques. Que l’on cesse d’accuser des professionnels qui tentent d’adapter leurs pratiques aux exigences, chaque jour plus grandes des patients, aux contraintes, chaque jour plus lourdes des institutions qui rendent l’exercice quotidien schizophrénisant et que l’on engage de véritables états généraux de la Santé, dans un monde qui change.
L’argument selon lequel, pour éviter cela, il serait nécessaire de n’exercer que selon des procédures très codifiées, normatives et sur-contrôlées, aboutira immanquablement à une robotisation de la médecine dont l’efficience reste à prouver. L’unique bénéficiaire de cette polémique sera donc le « système » coercitif et aveugle mis en place par l’Etat : l’HAS qui apparaitra comme le gardien de toute vertu scientifique et éthique de l’exercice médical, et qui transformera la prise en charge des patients en un « process » applicable aussi bien à une révision automobile qu’à une consultation. En réalité, elle ne fait qu’auto justifier sa propre existence, sa finalité n’étant qu’un encadrement drastique des pratiques mais surtout des dépenses. S’il existe encore une liberté de penser, il serait utile de se poser la question de l’efficience d’une telle structure, tout autant que de son coût.
A vouloir éradiquer le risque et l’erreur, on éradique l’humain.
A les belles paroles que les pauvres femmes d’un milieu modeste ne comprennent pas!!!!!!!
Pauvre con.
Et qui de plus,
Les médecins et les gynécologues font des dépassement d’honoraire injustifié et tout cela pour nous faire mourir alors qu’ils sont déjà très riche.
Et quand ils auront finis de vous empoisonner ils rejoindrons notre ami DEPARDIEU en Russie pour pas payer moins d’impôt.
Pauvre France avec les politicien et les syndicats qui prennent les décisions a votre place ce ce qui est bien ou mal.
pilules de 3 et 4G poison
Il est sûr qu’avec ce genre de commentaire, on n’a plus envie de faire carrière en France.
Avec des tarifs remboursés qui n’ont pas augmentés depuis des années, les compléments d’honoraires sont nécessaires pour beaucoup de médecins.
Que diriez vous si l’on vous rémunérait avec le salaire qui correspondait à votre poste il y a 30 ans ?
Enfin bon, vu la hauteur à laquelle plane votre discours, je n’ai que peu d’espoir quant-à votre compréhension de la situation catastrophique dans laquelle le système de santé français se trouve aujourd’hui, et du fait que si la population continue de se faire convenablement soigner, c’est seulement grâce aux médecins et au personnel médical, qui font preuve d’abnégation depuis des dizaines d’année.
Mon pauvre C. Petri,je n’ai jamais posé malade en 25 années de service et maintenant cela fait 2 mais que je suis en arrêt de travail a cause de cette putain de pilule.
Moi c’est pareil pour 31 ans de service, 4 fois malade et j’ai posé congé pour ne pas poser en maladie.
Des abrutis comme toi C. Petri, il y en a plein le cimetière.
Qu’ils commencent par nettoyer la France et de donner a tout les assistés qui ce tournent les pouces a longueur d’année.
pilules de 3 et 4G repoison
UFML ont ne parle pas politique mais de l’empoisonnement des Françaises.
Les Pouvoirs Publics sont aussi responsables par leur notoire incompétence de toutes ces iatrogénies. (conf. l’ex AFSSAPS et HAS). Les AMM sont données autant pour service médical rendu que pour service rendu tout court. Dans le passé, certains hauts fonctionnaires se sont placés dans des grands groupes pharmaceutiques. Le système « un prêté pour un rendu » marche bien en France. Surtout pour les privilégiés des grandes Ecoles françaises. Pour les 4G, 2 « pilules » sont dans le meme groupe génériques: Yaz et Jasminelle continue. Toutes deux de 4ème génération mais avec une qui possèdent 4 comprimés placebo et l’autre avec 7 comprimés placebo pour le meme dosage sur les comprimés actifs. Comment voulez vous qu’il n’y ait pas de problème ou de grossesses non désirées avec ces subtilités qui sont expliqués par tradition orale aux seuls gynécologues et ou les généralistes et les pharmaciens sont peu ou jamais informés! Les nouvelles pilules sont complexes, nombreuses et le répertoire des génériques complique à souhait cette famille des contraceptifs oraux. Le temps que passe un (bon) pharmacien sur ces pilules est très important car il y a une demande considérable d’informations ce qui est totalement justifiée. Je précise que les pharmaciens du 13 ont été informés par nos organisations professionnelles du risque possible de ces pilules depuis avril 2012 suite à des articles parus dans la presse anglo-saxonne sur les procès que subit Bayer aux USA. Amicalement. Un pharmacien du 13.