Marisol TOURAINE a participé à plusieurs manifestations organisées en Indre-et-Loire, vendredi 6 & samedi 7 septembre.
Elle a visité, vendredi 6, le collège de Montbazon, les groupes scolaires et le collège de Monts, pour faire un point sur la rentrée scolaire, avant de se rendre au pot de rentrée avec les militants socialistes à Truyes.
Samedi 7, elle a rencontré les habitants du lochois à l’occasion du marché hebdomadaire et du forum des associations de Loches, avec Jean-Marie BEFFARA, Député ; elle a ensuite inauguré la place Norbert Pagé à Marcé-sur-Esves, en compagnie de Gérard DUBOIS, Maire-Conseiller général. Elle a ensuite participé au forum des associations de Chambray-lès-Tours et inauguré le jardin écologique de l’école de musique avec Christian GATARD, Maire de Chambray-lès-Tours & Jean-Claude LANDRE, Conseiller général. Elle a ensuite été saluer les associations montoises à l’occasion du forum des associations de Monts.
Que vas changer la réforme des retraites pour les sénoirs chomeurs qui ont commencé jeune qui ont leurs trimestres pour la retraites mais trop de trimestres de chomage maladie usée par le travail qui ont 58ans 59ans!vivant avec 470euros en ASS ou RSA! et n’ont plus droit a L’AER ou ATS!!
cette réforme ne s’apliques que en2020!!et cets sénoirs continuons dans la précarités jusqu’a 62 ans!!
PS ou ump pareil
votons FN!!
ya n’a marres de cet politique qui s’acrifies les plus pauvres et qui ont fait leur carrière!
C’en est fini du vote honteux, caché pour l’extrême droite xénophobe. On crie même son choix parfois en jubilant, parfois en accompagnant sa proclamation d’un bras d’honneur. Les municipales de 2014 pourraient être celles du FN.
Marine Le Pen avant une conférence de presse, juin 2013 – LCHAM/SIPA
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La « gogodance » journalistique Quand on ne leur claque pas le porte à porte au nez, c’est ce qu’entendent souvent, de plus en plus souvent, les candidats de gauche, comme de droite, aux prochaines municipales rentrés en campagne : « on s’en fiche de vous, nous on va voter Marine », leur lance-t-on en défi comme en rage.
Nouvelles confirmations très concrètes de la poussée continue du vote marino-frontiste que confirment sondeurs et experts : « pour les prochains scrutins, l’extrême-droite va faire un malheur, parfois celui de la droite, mais aussi celui de la gauche… » C’en est fini quoiqu’il en soit, du vote honteux, caché pour l’extrême droite xénophobe. On s’affiche « Marine Le Pen ». On crie même son choix parfois en jubilant, parfois en accompagnant sa proclamation d’un bras d’honneur afin de souligner encore plus grassement le ras le bol et la provocation. Ras le bol « de l’insécurité, des immigrés, des impôts, des politiques corrompus et impuissants, du chômage ». Exaspération contre les islamistes « que le FN au moins dénonce ». Il n’en a même plus besoin. Beaucoup d’électeurs ont la tête passée au bleu marine…
Ainsi, ceux qui ont entrepris de battre la campagne, tel le spécialiste des sondages au PS et candidat à Melun François Kalfon, voient leurs craintes confirmées : « les combats moraux contre le FN ne servent à rien. Je le constate partout. « pour moi, c’est Marine, me dit-on, de façon tantôt calme, tantôt bravache, précise-t-il, mais toujours assumée comme jamais auparavant ». Les portes qui autrefois demeuraient fermées s’ouvrent pour cracher cette vérité « le vote Le Pen est décomplexé. Et, ajoute-t-il cependant, l’on ne me parle jamais ou très peu de l’UMP ! »
Confirmation à Paris, où Rachida Dati, maire du VIIème arrondissement avait annoncé cette percée frontiste et constate aujourd’hui que dans la Capitale « où l’extrême-droite n’avait jamais pourtant pesé, elle allait faire des scores dans l’Ouest bourgeois comme dans l’est plus populaire ». Et dans les villes moyennes, « tous les sondages effectués, publics ou privés, certifie Jean-Daniel Lévy, patron de l’Institut Harris Interactive, confirment la progression continue de ce choix au point que des candidats totalement inconnus réussissent de meilleurs scores que l’ancienne présidente à l’élection présidentielle. » Ce qui devrait leur permettre de se maintenir, de peser comme jamais.
Les municipales de 2014 pourraient être celles du FN, même s’il ne bénéficie pas d’une implantation locale forte. Ce sera l’occasion pour lui de constituer ce vivier de conseillers municipaux, car il va disposer de candidats jeunes et ambitieux, fils de notables de droite souvent, et que leurs parents ne renient plus pour leur choix extrémiste. Ceux-là sont assurés de jouer un rôle. Comme le résume l’expert électoral Xavier Chinaud, « non seulement le FN peut espérer conquérir quelques villes moyennes en particulier dans le Vaucluse, mais sur tout le territoire quasiment, il faudra compter avec lui, il sera en mesure de faire jouer la loi de l’enmerdement maximum ». Contre la gauche au pouvoir, mais aussi contre la droite que Marine le Pen veut faire exploser…
Très concrètement, la patronne du FN sera en mesure d’empêcher la droite de se refaire une santé politique avec les municipales. Car si ses leaders UMP ont tiré une croix en privé sur les européennes, convaincus d’être devancés par les listes marinistes, ils espèrent encore conquérir suffisamment de cités importantes sur la gauche pour pouvoir plastronner à l’issue du scrutin et tenter de repartir sur une dynamique positive.
Patatras !…Il leur vient des mégas angoisses, par exemple à Toulouse ou à Strasbourg, villes que le FN les empêchera de ravir aux socialistes. A Paris aussi, le sénateur Pierre Charron relève que « si la campagne de Nathalie Kosciusko Morizet ne prend pas davantage en compte cette donnée frontiste, si elle ne crée pas une autre dynamique, Anne Hidalgo sera élue dans un fauteuil… ». Mais dans des cités tenues par la droite aussi, telle Aix-en-Provence, l’extrême-droite pourrait se faire une joie de faire gagner la gauche, car, comme le relève Xavier Chinaud, « le FN désormais ne s’affaiblit plus au second tour, même s’il n’a aucune chance de gagner. Parfois même il se renforce, les électeurs signifiant au PS et à l’UMP leur mécontentement radical …»
Si la gauche pourra sauver quelques positions symboliquement fortes grâce au FN, elle n’aurait pourtant pas de quoi pavoiser. Car comme le remarquent aussi bien François Kalfon, secrétaire national du PS, que Thierry Mandon, porte parole des députés socialistes, « le socle électoral socialiste est explosé : les fonctionnaires se sentent abandonnés, les travailleurs matraqués d’impôts, les retraités menacés ». L’abstention à gauche devrait être historique. Et pourrait même provoquer « une Bérésina », redoute Mandon. Une défaite suivie d’une autre déroute aux européennes. Là au moins, gauche et droite sont d’accord, quasi résignées. On dirait qu’ils partent aux élections comme à l’abattoir ! Avec si peu d’idéal, il est vrai…