Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Stephane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ont reçu ce jour les représentants du Conseil supérieur de l’ordre des vétérinaires et les organisations syndicales vétérinaires.
Cette réunion a permis de poser les bases d’un engagement de la profession vétérinaire pour réduire le recours aux antibiotiques critiques, dont la maîtrise est impérative pour la santé humaine, en médecine vétérinaire.
Le plan Écoantibio a d’ores et déjà permis de réduire le recours aux antibiotiques de 40% en 5 ans en médecine vétérinaire. Cependant, les efforts doivent être poursuivis pour les antibiotiques critiques, dont la consommation a fortement augmenté dans certaines filières.
Il est convenu que la mesure sur le découplage initialement envisagée sera utilement remplacée par plusieurs dispositions qui seront introduites dans le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt : inscription dans la loi d’un objectif chiffré de réduction de la consommation d’antibiotiques critiques, mise en place de vétérinaires référents, encadrement renforcé des prescriptions par des recommandations de bonne pratique, élaborées sous l’égide de l’ANSES.
Un groupe de travail associant les vétérinaires, le ministère des Affaires sociales et de la Santé, et le ministère de l’Agriculture, se réunira pour étudier les modalités de mise en œuvre des engagements de la profession et notamment des dispositions qui seront insérées dans le projet de loi.
un animal peut très bien avoir recours à traitement antibiotique critique surtout que nous réglons sans aucun remboursement en contre partie?alors qu’un traitement fin vie pour un humain on continu alors que l »on sais qui l’est condamné des séances de kiné inutile et bien d’autre choses et sans compter tous les personnes à la CMU qui profite du système.Orthodontie sur 70% sécu le reste 100% remboursé se qui n’est pas mon cas et pourtant je paye 350£ /mois de mutuel. Pour résumer les économies ne se ferons pas auprès des vétérinaires ils savent très bien gérés les besoins de chaque patient et sans abus médicaments et certainement plus professionnel que des médecins et envisager la vente en pharmacie mais ou est l’urgence,nos devrions cherché une pharmacie de garde le week-end.Consultation puis pharmacie et revenir en consultation pour administration du traitement.Vous voulez profiter du système sur leurs clientèles,cela ne veut pas dire que se sont des aisés mais plutôt avec du cœur .Je m’oppose à vos propositions et je soutiens les vétérinaires dans leurs choix. Cordialement
Quel revirement !
Des excuses publiques vis-à-vis de la profession Vétérinaire seraient appréciées car enfin, comment retrouver la confiance, comment travailler ensemble sur des sujets de santé publique après un tel manque de respect de votre part, des insinuations hasardeuses concernant des conflits d’intérêt, l’absence totale de prise en compte des efforts effectués en ce qui concerne la lutte contre l’antibiorésistance et tant d’autres sujets de santé publique depuis des décennies? Sachez que les vétérinaires sont vos alliés et que vous auriez tout à gagner à mieux connaître leur façon de travailler, leur éthique et leur professionalisme. cordialement
Et les sages-femmes Madame la Ministre? Vous penserez à elles quand?