Marisol TOURAINE a été interpellée, mardi 13 octobre, lors de la séance des Questions d’actualité au Gouvernement à l’Assemblée nationale.
Elle a répondu :
- à une question de M. Jean-Pierre DOOR, Député « Les Républicains » du Loiret, sur le PLFSS 2016 :
- à une question de M. Christian FRANQUEVILLE, Député « Socialiste, Radical & Citoyen » des Vosges, sur la généralisation de la complémentaire santé :
Merci Marisol , bon courage à toute l’ équipe je suis fidèle P S , continuons ce travail malgré les critiques
bonjour,
tout d’abord, je tiens à m’excuser d’utiliser ce lien pour transmettre mon message à Marisol Touraine, Ministre de la Santé, mais je n’ai encore jamais réussi à la joindre autrement malgré de nombreuses démarches
dont une question ouverte sur papier que je lui remise en main propre lors de la fête de la rose à Ingré (45) en 2014 (après son intervention, elle ne nous a pas laissé l’opportunité de lui poser des questions de vive voix, sinon je l’aurai fait) ; la question ouverte n’a pas obtenu de réponse
Madame la ministre de la santé, à vous pour qui j’ai été poser des affiches, tracter dans les boites à lettre, assister à des meetings, parler aux gens dans la rue pour les convaincre qu’il fallait faire passer le PS, etc… etc…, j’ai un message important à faire passer :
il s’agit de la maladie de lyme dont je suis atteinte depuis 2 ans, avec tout ce que cela comporte comme souffrances, difficultés, contraintes…. je précise que je n’aurai jamais écrit ce message si j’avais été seule ou si étions peu nombreux à souffrir….ce n’est pas le cas, c’est un grave sujet de santé publique
bien que je tienne debout quelques fois difficilement, je suis militante et active également à lyme sans frontières (LSF est une des associations de malades, elle comporte plus de 1000 personnes en France)
avec mon association, j’ai déjà essayé de vous joindre de nombreuses fois sans y parvenir (les barrages sont efficaces)……comme de nombreuses autres personnes, j’attends que le gouvernement et notre ministre de la santé cessent leur jeu actuel qui consiste à rejeter, rejeter, rejeter, mais au contraire aient une action efficace à ce sujet
Madame la Ministre de la santé, la maladie continue et va continuer de se répandre si nous n’agissons pas
au niveau international, les spécialistes disent qu’on est en train de provoquer une pandémie ….
je ne suis pas une spécialiste, je sais seulement :
- que j’ai attendu un an avant d’être soignée correctement, c’est pour cette raison que ma maladie est devenue chronique
- qu’à partir du moment où j’ai été soignée par des médecins qui connaissaient le sujet j’ai commencé à aller mieux
Madame la ministre, pour nous, malades, il est urgent
- de supprimer le test Elisa et de prescrire dʼemblée un test Westernblot de type
allemand, plus performant
- de reconnaître réellement la chronicité de la borréliose de Lyme et de ses
coïnfections en lʼinscrivant sur la liste des affections de longue durée
- de soigner les malades avec tous les moyens actuellement disponibles en France
ou à lʼétranger (traitements conventionnels mais aussi alternatifs)
- dʼinscrire les maladies vectorielles à tiques sur la liste des maladies à déclaration
obligatoire. Au vu des fortes présomptions qui pèsent sur les modalités de
transmission par la voie sanguine ou sexuelle, dʼappliquer le principe de précaution
et dʼexclure les malades du don de sang
- de débloquer des fonds pour la recherche (tests, traitements) et pour la formation
des médecins généralistes
- de lancer une grande campagne de prévention et dʼinformation auprès du public et
des professionnels de santé
le HCSP souhaite enfin voir dialoguer autorités de santé, praticiens et
associations de patients ; cʼest un souhait que LSF partage sous réserve quʼau
préalable cesse le harcèlement judiciaire et administratif des médecins courageux qui
nous soignent hors consensus officiel
pour votre information, JE SUIS SOIGNÉE PAR L’UN D’EUX ET JE LE REMERCIE, sans lui je ne sais pas dans quel état je serai à ce jour, ni même si j’aurais la chance d’être encore là
cependant, le chemin à parcourir est encore très long, il faut qu’on arrête d’être laxiste et de se voiler la face
Madame la Ministre,
comme je l’ai précisé plus haut, je n’agis pas qu’en mon nom personnel, mais au nom de tous les malades, et ils sont très nombreux, même en France
c’est en tant que membre de LSF, que je souhaiterais pouvoir vous rencontrer en personne, accompagnée de 2 ou 3 autres malades et membres actifs (sans être bloquée au passage) et avoir un vrai RV pendant lequel je pourrais prendre le temps de vous faire part de tous ces sujets, de nos idées, de nos solutions et de nos espérances
espérant de vos nouvelles, Madame la Ministre
Armelle Cayuela
Toutes les réformes des systèmes de retraite qui ont été mises en place ces dernières années ont toujours été insuffisantes.
Je propose d’être plus imaginatif et de refondre complètement ce système qui a atteint ses limites.
Les Français sont attachés à la répartition et il convient de respecter leur choix. Nous ne souhaitons pas tous prendre notre retraite au même âge, pour des raisons qui nous sont propres.
Je vais donc vous suggérer un système révolutionnaire qui, pour une fois, contentera la majorité de nos concitoyens en privilégiant notamment les classes moyennes qui ont toujours été les « vaches à lait » depuis plusieurs siècles…
Je propose de laisser le choix à tous les salariés de partir en retraite entre 55 ans mini (avec une décote) et 70 ans maxi en percevant une retraite de base unique, quelles que soient les rémunérations perçues et selon la durée de cotisation (dans la limite du salaire moyen de leurs 20 meilleures années*).
En considérant que l’âge normalisé de départ à la retraite est de 60 ans. Une décote de 7% par an serait appliquée (soit 7% à 59 ans, 14% à 58 ans, 21% à 57 ans, 28% à 56 ans et 35% à 55 ans).
On prévoirait une base de 50% du revenu des 20 meilleures années d’activité (base sécurité sociale) et on y ajouterait les cotisations complémentaires pour atteindre la retraite unique.
Pour cela, il convient d’uniformiser toutes les caisses publiques et privées en maintenant le même niveau de prélèvement des revenus du travail (voire en le diminuant) et en y ajoutant 1% des revenus du capital.
Ensuite, il suffirait de plafonner le montant des retraites à 5000 euros par mois (pour tous les Français qu’ils soient Présidents, Députés, hauts fonctionnaires ou simples ouvriers) et d’introduire un plancher de 500 euros par mois pour ceux qui n’ont pas ou peu cotisé (moins de 16 ans).
Et d’y appliquer une pondération en fonction du nombre d’années travaillées.
Celui qui a cotisé 16 ans et qui souhaite prendre sa retraite :
- à 55 ans partirait avec :
5000 x 16/50 = 1600 – 35% = 1040 euros maximum (dans la limite de son salaire moyen*).
- entre 60 et 70 ans partirait avec :
5000 x 16/50 = 1600 euros maximum (dans la limite de son salaire moyen*).
Celui qui a cotisé 20 ans et qui souhaite prendre sa retraite :
- à 55 ans partirait avec :
5000 x 20/50 = 2000 – 35% = 1300 euros maximum (dans la limite de son salaire moyen*).
- entre 60 et 70 ans partirait avec :
5000 x 20/50 = 2000 euros maximum (dans la limite de son salaire moyen*).
Celui qui a cotisé 30 ans et qui souhaite prendre sa retraite :
- à 55 ans partirait avec :
5000 x 30/50 = 3000 – 35% = 1950 euros maximum (dans la limite du salaire moyen de ses 20 meilleures années*).
- entre 60 et 70 ans partirait avec :
5000 x 30/50 = 3000 euros maximum (dans la limite du salaire moyen de ses 20 meilleures années*).
Celui qui a cotisé 40 ans et qui souhaite prendre sa retraite :
- à 55 ans partirait avec :
5000 x 40/50 = 4000 – 35% = 2600 euros maximum (dans la limite du salaire moyen de ses 20 meilleures années*).
- entre 60 et 70 ans partirait avec :
5000 x 40/50 = 4000 euros maximum (dans la limite du salaire moyen de ses 20 meilleures années*).
Enfin, la retraite maximale reviendrait à celui qui a cotisé 50 ans. Il percevrait alors :
5000 x 50/50 = 5000 euros* (personne ne toucherait plus que ce montant.)
* On ne pourrait pas percevoir plus que le salaire moyen de ses 20 meilleures années (Un ouvrier qui a travaillé 40 ans et qui a perçu une moyenne maximale de 1700 euros net par mois sur 20 ans, ne percevrait pas 4000 euros, mais 1700 euros en partant à 60 ans).
Le système actuel serait renfloué par les caisses cadres existantes, ainsi que par une taxe symbolique de 1% sur l’ensemble des plus-values boursières.
Il est équitable car il permettrait à tous les français d’être égaux une fois leur vie active achevée. Il est juste car il permettrait à ceux qui percevaient des rémunérations importantes de placer une partie de ces sommes ou de continuer à travailler s’ils le désirent (et s’ils le peuvent) jusqu’à 70 ans, à ceux qui percevaient une rémunération modeste et qui (c’est souvent le cas) faisaient un travail difficile de pouvoir survivre avec une retraite dès 55 ans, à ceux qui sont entrés tard dans la vie active ou qui ont connu des « trous » dans leur vie professionnelle, de pouvoir aussi profiter d’une retraite à l’âge qu’ils auront choisi.
Bref, ce système a l’avantage de rendre le citoyen acteur dans le choix de la date de son départ à la retraite et de nous rendre égaux lorsque nous arrêtons notre activité.
Je suis persuadé qu’il est économiquement réalisable, surtout si on cumule les cotisations liées aux revenus du travail et du capital.
J’espère qu’il retiendra toute votre attention et que vous pourrez le proposer comme une alternative au système actuel qui est particulièrement injuste pour les futures générations…